Lieux à visiter

ALBI

Office du tourisme: http://www.albi-tourisme.fr/

 

Inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2010, la Cité épiscopale d’Albi est un ensemble urbain de brique, unique par sa couleur, sa puissance et son harmonie. Elle témoigne de la symbiose d’une cité avec un groupe épiscopal monumental, qui exprime la double nature du pouvoir de l’évêque à l’époque médiévale, à la fois spirituel et temporel.  La Cité épiscopale comporte en son cœur l’un des plus grands ensembles monumentaux de brique cuite au monde: la cathédrale, proclamation de l’autorité des évêques à la fin de la croisade contre l’hérésie des Albigeois ou cathares, et à côté, le palais de la Berbie, forteresse de l’évêque. En fort contraste avec les édifices gothiques du reste de l’Europe, ces monuments s’imposent parmi les plus grandes constructions au monde en brique cuite. Au carrefour d’influences méridionales et septentrionales réinventées, cet exemple d’un type de construction, a produit un modèle exceptionnel: le gothique méridional.

 

CATHÉDRALE SAINTE-CÉCILE

http://www.albi-tourisme.fr/fr/decouvrir/patrimoine-mondial/la-cathedrale-sainte-cecile.html

La cathédrale Sainte-Cécile s’est en outre enrichie aux XVe et XVIe siècles, de réalisations artistiques exceptionnelles sous l’influence de l’art flamand et de la Renaissance italienne, tant dans le domaine de la peinture que dans celui de la sculpture. Ces grandes architectures s’enchâssent dans des quartiers anciens qui présentent la même harmonie de tons, grâce à l’emploi généralisé de la brique foraine.  Avec le Pont-Vieux enjambant le Tarn, l’église collégiale Saint-Salvi et les quartiers environnants, la Cité épiscopale d’Albi se définit également par un paysage urbain historique parfaitement homogène et bien conservé qui s’est développé au fil des siècles à l’échelle de la cathédrale Sainte-Cécile et du palais de la Berbie. En juillet et août, programme de concerts gratuits les mercredis et les dimanches.

 

MUSEE HENRI TOULOUSE-LAUTREC

http://www.albi-tourisme.fr/us/the-toulouse-lautrec-museum-albi.html

L’ancien palais episcopal édifié au XIIIe siècle est le cadre inattendu de l’œuvre du peintre albigeois, Henri de Toulouse-Lautrec. Il est le siège de la plus importante collection  au monde du peintre, depuis 1922. La présentation des collections est l’occasion d’une nouvelle lecture de son œuvre via le parcours “les incontournables de Toulouse-Lautrec” dans des salles inédites. Plus de 1000 œuvres, parmi lesquelles les 31 célèbres affiches, y sont conservées. Toiles de jeunesse, portraits majeurs, tableaux des maisons closes, affiches, lithographies et autres toiles en font une collection exceptionnelle.

CIRCUIT D’ALBI

http://www.albi-tourisme.fr/fr/commerces-et-services/circuit-d-albi.html

Le circuit d’Albi a 70 ans d’expérience dans l’organisation de compétitions de sports moteurs. Le principal événement du circuit automobile d’Albi est son Grand Prix qui a lieu en septembre. Il attire aussi bien les amateurs de courses automobiles que les personnalités riches et célèbres passionnées de mécanique.

 

MAISON DU VIEL ALBY

http://www.albi-tourisme.fr/fr/la-maison-du-vieil-alby-albi.html

Cette maison albigeoise, bien restaurée, offre une présentation du patrimoine albigeois et tarnais à travers expositions et diaporamas.  Typique de la période médiévale, elle associe briques et pans de bois. Elle se présente comme d’une des plus anciennes demeures de la ville et se caractérise par:

  • le grenier à ciel ouvert ou “Soleilhou” où l’on faisait sécher le grain récolté, mais aussi le pastel ;
  • les colombages;
  • lencorbellement, étage réservé à l’habitat en dépassement sur la rue pour gagner en surface.

Expositions permanentes: expositions sur le patrimoine architectural local, diaporama sur Albi et Cordes.

 

Découvrez les routes des patrimoines et autres parcours accompagnés

http://www.albi-tourisme.fr/fr/decouvrir/visites-/-loisirs/les-circuits-decouverte.html

L’Office du tourisme d’Albi, situé à côté de la Cathédrale, propose des visites guidées individuelles ou en groupe pour les personnes qui veulent découvrir la vieille ville et met à la disposition des visiteurs des feuillets en plusieurs langues  sur les 3 possibilités de circuits-découverte du patrimoine. Ces trois circuits se frayent un chemin dans le centre historique, balisé par des panneaux d’information:

  • Le Circuit Pourpre: un circuit de 90 minutes pour découvrir le cœur du Vieil Alby – les dates qui ont marqué son histoire, son architecture, ses monuments – autant de témoins du riche passé d’Albi ;
  • Le Circuit Doré: un circuit de 90 minutes à la découverte des différentes étapes du développement d’Albi à travers ses vingt siècles d’histoire et la visite de son centre ancien magnifiquement restauré ;
  • Le Circuit Azur: une promenade de 60 minutes qui vous emmène le long des berges du Tarn, sur le Pont-Vieux et le Pont-Neuf, d’où vous aurez une vue superbe sur la ville.

 

SAINT-PROJET ET LE CHÂTEAU DE LA REINE MARGOT

www.saint-projet.com

Le château de Saint-Projet fut construit sur un tumulus gallo-romain à la fin du XlIIe siècle. Durant la guerre de Cent Ans, le château fut assiégé à plusieurs reprises par les Anglais mais grâce à ses excellentes fortifications, il résista aux attaques. Suite à la défaite de Crécy, Le Roi de France donna certains territoires aux Anglais, dont la seigneurie de Saint-Projet qui revint au fils du Roi d’Angleterre, le redoutable Prince Noir.

 

Durant les guerres de religion, la reine Margot, épouse du roi Henri IV, se réfugia au château avec ses deux amants les 26 et 27 septembre 1585. Le seigneur des lieux, vassal de la Reine, l’hébergea. La chambre de la reine resta cachée durant quatre siècles. C’est au cours de restaurations en 1990 qu’elle fut découverte par hasard avec tout son mobilier. La description historique de cette chambre et l’authentification des lieux ont été rendues possibles grâce à un document conservé aux archives nationales de Paris. Cette histoire extraordinaire, romanesque mais néanmoins vraie, est à découvrir lors de la visite du château.

 

BRUNIQUEL

Office du tourisme: www.bruniquel.fr/

 

A la limite méridionale de la région du Lot et du Quercy, la ville fortifiée de Bruniquel jouit d’une situation  imprenable au-dessus du confluent de l’Aveyron et de la Vère. Les maisons anciennes, le beffroi et les ruines des remparts médiévaux sont répartis sur plusieurs niveaux. L’imposante forteresse qui domine le village  fut construite par la reine Brunehaut (534-613), fille du roi visigoth Athanalgilde et épouse du roi austrasien Sigebert, petit-fils de Clovis. (N.B. L’Austrasie se situait au nord-est de la France actuelle et dans la partie occidentale de l’Allemagne.)

 

Le château, ouvert aux visiteurs, est bâti sur des fondations du VIe siècle et certaines parties datent des XIIe et XVe siècles. Grâce à sa situation géographique, la ville connut la prospérité au Moyen Âge car elle était un carrefour d’échanges pour les marchands et une halte pour les pèlerins en route vers Compostelle. Les fidèles pèlerins étaient logés à l’hospice Sainte-Catherine, créé en 1303.

 

De nombreuses demeures, dont certaines remontent au XIVe, sont construites en pierre et en bois et présentent des façades à colombages et encorbellement. Les tourelles décorées ainsi que les entrées et les statues en pierre sculptée, témoignent du passé prospère de Bruniquel. L’église, détruite lors des guerres de religion, fut reconstruite au XVIIe siècle et subit à nouveau des transformations au XIXe siècle.

 

CORDES–SUR-CIEL

Office du tourisme: http://cordessurciel.eu/directory/business/office-de-tourisme-cordes-sur-ciel_57/

 

Située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées, la bastide de Cordes, verrou militaire nord du comté de Toulouse, est construite entre 1222 et 1229 sous l’impulsion de Raymond VII pour rallier les populations éparses, chassées notamment de la forteresse de Saint-Marcel. Elle est incendiée par les troupes de Simon de Montfort en 1215, lors de la première croisade des Barons du Nordcontre les Albigeois. Lors de la seconde croisade contre les Albigeois, la magnificence et la solidité des remparts de Cordes font reculer Humbert de Beaujeu qui renonce à la conquérir.

 

Conformément à la paix de Paris (1229), Jeanne, fille unique de Raymond VII de Toulouse, épouse en 1241 Alphonse II de France, comte de Poitiers, frère du roi Louis IX (Saint Louis). Le comté de Toulouse,  jusqu’alors autonome, est rattaché à la Couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370. Une charte est octroyée aux Cordais leur permettant de construire des maisons protégées par les remparts. Ainsi furent bâties, entre la fin du XIIIe siècle et le milieu du XIVe siècle, quelques magnifiques demeures dont les façades ont résisté aux outrages du temps. L’unité architecturale de la bastide, dans le plus pur style gothique, lui valut le surnom de ‘Cité aux Cent Ogives’. Grâce à une économie basée sur le commerce et le tissage, elle connaîtra un âge d’or du XIVe au XVIe siècle, époque où sa population atteindra 6 000 habitants.

 

Cordes, fidèle à ‘l’Église de Dieu’ bien après le bûcher de Montségur en 1244, résistera à l’Inquisition jusqu’en 1312, date de sa soumission officielle à l’Église catholique romaine. Les guerres de religions de la fin du XVIe siècle ne causent que peu de dommages à Cordes:  elle est attaquée le 9 septembre 1568 par le baron de Paulin; elle repousse l’assaut du vicomte Peyrole de Bruniquel, dans la nuit du 22 au 23 mai 1574.

 

La cité s’éveille à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrent. Après l’avoir visitée dans les années 1950, Albert Camus dira : À Cordes, tout est beau, même le regret. La cité est officiellement devenue ‘Cordes-sur-Ciel’ en 1993.

 

MUSÉE D’ART MODERNE & CONTEMPORAIN

http://mairie.cordessurciel.fr/culture-loisirs/espaces-culturels/14-musee-d-art-moderne-et-contemporain

 

HISTORAMA

Plus de 80 statues de cire grandeur nature retracent la vie quotidienne dans une demeure bourgeoise médiévale. Un parcours aussi fascinant qu’éducatif à faire en famille. Le musée met à la disposition des visiteurs des audioguides multilingues pour commenter le parcours qui dure environ 30 minutes.

 

FESTIVALS

De nombreux festivals sont organisés tout au long de l’année et plus particulièrement en juillet et août. Parmi ceux-ci, les Fêtes Médiévales du Grand Fauconnier qui s’adressent à toute la famille. Les visiteurs sont invités à revêtir des costumes d’époque pour participer aux spectacles de théâtre de rue et aux démonstrations d’artisanat médiéval et de fauconnerie. Les enfants apprécieront particulièrement les tournois organisés hors les murs de la ville où ils pourront applaudir  les joutes de leur chevalier favori. A ne pas manquer pour les amateurs de musique : le Festival de Musique Classique, avec des concerts organisés dans des lieux magnifiques à travers toute la ville.

 

JARDIN DES PARADIS

http://mairie.cordessurciel.fr/culture-loisirs/espaces-culturels/22-jardin-des-paradis

Situé au pied de la ville, le Jardin des Paradis invite le visiteur de passage à un véritable moment de détente.

 

ABBAYE DE BEAULIEU

https://www.monuments-nationaux.fr/

L’Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue a été fondée en 1144 dans la vallée de la Seye, par Adhémar III, évêque de Rodez. Aux XVIIe et XVIIIe siècles d’importants travaux d’embellisse-ments furent réalisés, mais le relâchement de la discipline monastique engendra le déclin de l’abbaye. Vendue comme bien national à la Révolution, elle fut en partie démantelée et transformée en exploitation agricole. Rachetée en 1960, elle a fait l’objet de très importants travaux de restauration, poursuivis depuis 1973 par le Centre des monuments nationaux, qui reçoit le monument et la collection d’art contemporain en donation.  Elle est devenue le premier Centre d’art contemporain du Midi-Pyrénées.

 

MOISSAC

Office du tourisme: http://tourisme.moissac.fr/fr

 

Cette ville active, jouit d’une notoriété internationale due à son abbatiale Saint-Pierre et à son cloître, classés au patrimoine mondial de l’humanité. Fondée au 7ème siècle, l’abbaye eut pendant des siècles une influence considérable. Elle fut et demeure une étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

 

Moissac, baigné par le Tarn et le Canal de Garonne, est aussi la capitale fruitière du Tarn-et-Garonne, un département classé parmi les premiers pour la production de prunes, de pommes, de melons et de raisins.

 

MONTAUBAN

Office du tourisme: http://montauban-tourisme.com/

 

Fondée en 1144 sur les rives du Tarn par le Comte de Toulouse, Montauban est construite en belle pierre rose, typique de la région, comme l’est d’ailleurs Toulouse, sa grande cousine située plus au sud. La ville  s’est agrandie et sa banlieue ne fait pas forcément bonne impression, mais continuez jusqu’au centre-ville, car il en vaut vraiment la peine. Le site le plus intéressant de la ville se situe au centre de la bastide d’origine, c’est la place Nationale. Entourée de grandes demeures de couleur rose, construite en brique rouge caractéristique de la région et surmontant une magnifique arcade, la place est superbe. Elle fut reconstruite en grande partie au XVIIe siècle, suite à un incendie. Les arcades sont doubles, avec une première rangée qui longe les maisons et les devantures des magasins, et une deuxième rangée plus proche de la Place. Avec sa place centrale entourée sur ses quatre côtés, Montauban est l’une des plus impressionnantes bastides du sud-ouest de la France.

 

Prenez le temps de boire un verre dans l’un des cafés qui bordent la place et promenez-vous dans les rues environnantes et autour de l’église Saint-Jacques, un joli sanctuaire du XIIIe siècle surmonté d’une tour carrée et dont l’entrée est couverte de mosaïques. Suivant le plan traditionnel des bastides, les rues droites du centre de Montauban sont aujourd’hui un centre commercial animé, aux détails architecturaux intéressants à découvrir. Poursuivez jusqu’à la rivière pour admirer le joli Pont-Vieux, construit vers 1303-1305, bien avant la plupart des « vieux ponts » ! Au-delà des boulevards qui encerclent le centre, le reste de la ville présente moins d’intérêt pour les visiteurs.

 

Au musée Ingres sont exposées les œuvres de ce dernier et celles de Bourdelle, autre artiste de Montauban. Le musée se trouve dans le palais construit à l’emplacement de l’ancien palais qu’occupa le Prince Noir durant la Guerre de Cent Ans. Au sous-sol, on peut encore voir les vestiges du bâtiment d’origine.

 

NAJAC

Office du tourisme: http://www.tourisme-villefranche-najac.com/

 

Village médiéval (d’environ 800 habitants), répertorié comme l’un des plus beaux villages de France.  Son château fut occupé dix ans par les Anglais. La forteresse de Najac occupe le sommet d’un éperon rocheux dominant une boucle de l’Aveyron. Elle fut construite en 1253 par Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, sur les bases d’un ancien château (tour carrée) érigé en 1100 par Bertrand de Saint-Gilles, fils de Raymond IV, comte de Toulouse. Le mariage des deux châteaux en fait un chef-d’œuvre de l’architecture militaire du XIIIe siècle. Les archères de 6,80 mètres sont uniques au monde et permettent le tir simultané de trois archers. Un couloir secret relie la tour romane à la chapelle du donjon. Avec un donjon dominant de 200 m la boucle de l’Aveyron, détenir Najac équivalait à détenir la clé de tout le pays. Son passé prestigieux côtoie les grands moments de l’Histoire: la première occupation anglaise, la campagne contre les Albigeois, la guerre de Cent Ans, l’emprisonnement des Templiers, la révolte des Croquants, sans oublier la Révolution française. Il fut transformé en carrière de pierre au XIXe siècle. La démolition s’arrêta après un accident qui coûta la vie aux ouvriers.

EGLISE SAINT-JEAN

Témoin du XIIIe siècle, l’église de Najac (au pied du château) est une construction d’une grande sobriété extérieure et intérieure. Première église paroissiale gothique du Rouergue, elle est un exemple de l’art ogival méridional.

 

RODEZ

Office du tourisme: http://www.tourisme-aveyron.com/en/

 

Construite sur un piton dominant la vallée de l’Aveyron, Rodez se situe au point de rencontre de deux régions géographiques : au Nord, le Causse Comtal, au Sud, le Ségala.  Cinq siècles avant notre ère, les Celtes donnèrent à cette cité le nom de Segodunum; dès le début de l’occupation romaine ce fut le centre de la région. Au milieu du IIIe siècle, Segodunum prit le nom de Ruthena. Après diverses transformations, le nom de la cité prendra sa forme actuelle de Rodez.  (N.B. Les habitants de Rodez sont appelés les Ruthénois.)

A voir:

  • La cathédrale en grès rose est un des plus beaux monuments de style gothique du sud de la France. La première pierre sera posée en 1277 ; sa construction durera jusqu’au XVIe siècle. Dimensions de l’ouvrage terminé : 102 mètres de long, 36 mètres de large, 30 mètres de hauteur sous voûte. Le clocher, véritable dentelle de pierre, domine la ville du haut de ses 87 mètres; c’est l’oeuvre de l’architecte Salvanh.
  • L’évêché, reconstruit au XVIIe siècle, a conservé la tour Corbières (1443).
  • L’église Saint-Amans, restaurée au XVIIIe siècle; anciens chapiteaux romans réutilisés.
  • Le musée Fenaille: archéologie, statues-menhirs, Moyen Âge.
  • Le musée Denys Puech: oeuvres du sculpteur Denys Puech et peintures allant du XVe siècle à l’art moderne.
  • Le Vieux Rodez, la maison des Anglais, la maison Benoît (XVe siècle), la maison Molinier (XVe siècle)

 

GROTTE DE FOISSAC

http://grotte-de-foissac.fr/en

La grotte préhistorique de Foissac, à 1,5 km au sud du village du même nom, est située entre Capdenac, Figeac et Rodez sur un plateau calcaire dominant la vallée du Lot. Ce plateau est jalonné de nombreux vestiges, qui témoignent d’une vie préhistorique intense. Une équipe scientifique pluridisciplinaire a entamé une étude du site après la découverte d’empreintes laissées par l’homme et de traces d’animaux et de culture (poteries, dessins, sépultures). Les principaux objets ont été conservés sur les lieux de leur découverte. Dans un souci de pédagogie, un musée contenant des centaines d’objets relatifs à l’occupation de la grotte et ne pouvant être conservés in situ pour des raisons de conservation, a été aménagé à proximité, dans un parc qui présente également des reconstitutions de l’habitat et de l’environnement des hommes de l’âge du cuivre (2700 avant JC).  Découverte en 1965, puis aménagée et ouverte au public en 1973, la grotte de Foissac constitue un remarquable musée naturel souterrain.  Partie principale d’un réseau hydrogéologique actif, exploré à ce jour sur plus de 7 km, la partie aménagée pour le tourisme est isolée des autres galeries par des éboulis impénétrables. La grotte de Foissac se trouve en bordure du causse du Quercy et la rivière retrouve l’air libre après plusieurs kilomètres de cheminement souterrain au niveau de la vallée du Lot.

 

SAINT-ANTONIN-NOBLE-VAL

Office du tourisme: http://www.tourisme-saint-antonin-noble-val.com/

 

Située au confluent de la Bonnette et de l’Aveyron,  à la limite du Quercy, de l’Albigeois et du Rouergue, Saint-Antonin, l’une des plus anciennes cités médiévales, est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de la Grésigne. Son site est protégé par les gorges de l’Aveyron et les falaises du Roc d’Anglars.

 

HISTOIRE

Saint-Antonin, baptisée Nobilis Vallis par les Romains, abrite la plus ancienne mairie de France. C’est une cité médiévale authentique, dont les ruelles et venelles de plus de huit siècles abritent un patrimoine de maisons à ogives, à colombages, de passages couverts et un ensemble de bâtiments classés ou inscrits aux registres du patrimoine national.

 

Les seigneurs de Saint-Antonin-Noble-Val embrassèrent l’hérésie albigeoise, ce qui valut à la ville d’être envahie par Simon de Montfort en 1212.  En 1226, elle entrait dans le domaine royal; cette époque allait être l’apogée de sa prospérité économique. En 1351 les Anglais envahirent Saint-Antonin. Lors des guerres de religion, les habitants eurent encore à souffrir: adepte de la Réforme, la ville assista à une lutte acharnée entre catholiques et protestants. En 1681, tous les protestants étaient exclus du conseil politique et du consulat de Saint-Antonin.

 

Ville du Rouergue, Saint-Antonin fut initialement rattachée au département de l’Aveyron, avant d’en être détachée en 1802 lors de la constitution du département du Tarn-et-Garonne par Napoléon Ier.

 

LEGENDE DE SAINT-ANTONIN

On raconte que le premier évangélisateur du Rouergue fut Saint-Antonin. Il réussit rapidement dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite l’Évangile à Pamiers, sa patrie. Hélas, le saint apprit à ses dépens que nul n’est prophète en son pays. Ses compatriotes le décapitèrent et jetèrent ses restes dans l’Ariège. Des anges s’empressèrent de recueillir ses vénérables reliques et deux grands aigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. La barque miraculeuse glissa doucement sur les flots de l’Ariège, puis remonta le cours du Tarn et de l’Aveyron. Elle s’arrêta enfin au confluent de la Bonnette et de l’Aveyron (on appelait alors ce confluent Condate, mot celtique qui signifie précisément “confluent”).

 

En ce temps-là, régnait un riche et puissant comte sur le “Noble-Val”, la vallée de l’Aveyron. Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer les reliques du martyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.

 

Une communauté monastique se développa très tôt autour des reliques de Saint Antonin. Grâce aux largesses des souverains carolingiens, notamment celles de Pépin d’Aquitaine, l’abbaye comptait au IXe siècle parmi les trois grandes abbayes bénédictines du Rouergue, aux côtés de Conques et de Vabres.

 

De son histoire riche et mouvementée, demeurent de nombreux vestiges et plus particulièrement la ‘Maison Romane’, le plus ancien bâtiment civil de France restauré par Viollet Le Duc, la caserne des Anglais et les anciennes tanneries.

 

GROTTE DU BOSC

http://grotte.du.bosc.free.fr/Accueil.php

Par la variété de ses couleurs et la richesse de ses concrétions, la Grotte du Bosc, située près de Saint-Antonin-Noble-Val est une fabuleuse sculpture naturelle réalisée par l’eau dans une roche calcaire.  Cette cavité est l’ancien lit asséché de la rivière du Bosc qui coule actuellement beaucoup plus bas.  C’est un long boyau de 200 mètres environ, dont la largeur varie de 2 à 4 mètres et la hauteur de 4 à 8 mètres, où quelques évasements forment des salles.

 

TOULOUSE

Office du tourisme: http://www.toulouse-visit.com/

 

Toulouse (en occitan, Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées.  Surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite, Toulouse est le berceau de la firme Airbus et une technopole européenne qui regroupe des industries aéronautiques, informatiques et spatiales et autres instituts de recherche.

 

LA GARONNE

Toulouse est fille de la Garonne.  Les quais sont inscrits aux Sites protégés depuis 1943. Les berges ont été aménagées en promenades et sont devenues un lieu d’animations pour des festivals comme «Rio Loco» ou sont transformées en plage pendant les mois d’été.

 

LE CANAL DU MIDI

Depuis longtemps, le besoin de relier la Mer Méditerranée à l’Océan Atlantique se faisait sentir. Pierre-Paul Riquet, né à Béziers vers 1609, réfléchit au projet et trouve la solution dès 1662: creuser un canal de jonction des deux mers qui va de l’étang de Thau (près de Sète) jusqu’à la Garonne, au niveau de Toulouse. L’idée est ingénieuse, sa réalisation est difficile. Riquet va mettre en place un système complexe d’alimentation et réalisera des travaux titanesques pour assurer la navigation. Son œuvre sera inaugurée en 1681 et facilitera désormais le transport des marchandises tout en impulsant un certain développement économique de la région. L’UNESCO inscrira en 1996 le Canal du Midi au patrimoine mondial de l’Humanité pour témoigner de la grandeur de l’œuvre et pour honorer tous les ouvrages d’art réalisés le long de ce canal.  Le Bassin de l’Embouchure est le point de ralliement de l’ensemble des trois canaux toulousains: le Canal du Midi, le Canal de Brienne et le Canal Latéral. Les Ponts-Jumeaux permettent de laisser entrer les eaux des canaux dans ce bassin. Un célèbre bas-relief en marbre représente la jonction des eaux avec d’un côté une évocation de l’Occitanie et de l’autre une allégorie de la Garonne.

 

MUSEE DES AUGUSTINS

http://www.toulouse-visit.com/offre/fiche/patrimoine-culturel/musee-des-augustins-musee-des-beaux-arts/PCUMID031FS00061

Le musée des Augustins occupe un ancien couvent du même nom au cloître magnifique. A voir pour sa riche collection d’art qui s’étend sur huit siècles et aussi pour son écrin.

 

LA BASILIQUE SAINT-SERNIN

http://www.toulouse-visit.com/offre/fiche/patrimoine-culturel/la-basilique-saint-sernin/PCUMID031FS000A1

Cet édifice roman, considéré comme le plus vaste de l’Occident, surprend toujours par l’ampleur et la beauté de sa nef. On peut découvrir et admirer dans ce chef-d’oeuvre en brique du XIe siècle les chapiteaux romans sculptés, le tympan des XIe et XIIe siècles, et visiter la crypte qui comprend un trésor de reliquaires, dont celui de Saint-Saturnin, premier évêque de la ville de Toulouse et martyrisé en 250 de notre ère. On admirera également calices et ciboires du XIXe siècle.

 

LES ABATTOIRS (MUSEE D’ART MODERNE)

http://www.toulouse-visit.com/offre/fiche/patrimoine-culturel/les-abattoirs-musee-d-art-moderne-et-contemporain-de-toulouse-et-frac-midi-pyrenees/PCUMID031FS00050

Alors que la rive gauche de la Garonne s’affirme comme véritable pôle culturel, un concept unique en France voit le jour dans les anciens abattoirs de Toulouse inaugurés en 1831 par Urbain Vitry, architecte de la ville. En 1995, à la suite d’un concours international, les architectes Antoine Stinco et Rémi Papillault imaginent un vaste espace permettant, sur plus de 6.000m², l’expression de la vocation de l’établissement: expositions permanentes et temporaires, expérimentation artistique et aide à la création, accueil du public dans la bibliothèque, la librairie, l’auditorium.

 

LA CITE DE L’ESPACE

Explorez l’espace de manière inédite et percez tous les secrets de l’Univers. Avec le cinéma sur écran géant, haut comme un immeuble de six étages, et le Planétarium, plongez dans l’image et devenez le passager privilégié d’un voyage aux confins du cosmos !

 

VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE

Office du tourisme: http://www.tourisme-villefranche-najac.com/

 

Sous-préfecture de 13 000 habitants, traversée par l’Aveyron et située à 250 mètres d’altitude, Villefranche bénéficie d’un climat particulièrement clément. Ville nouvelle du Moyen Âge – d’où le nom de bastide – construite en 1252, Villefranche-de-Rouergue est située au centre d’un triangle formé par Albi, Cahors et Rodez. Dotée d’un riche patrimoine architectural, la ville a conservé l’originalité de son plan d’urbanisme médiéval.

 

CHARTREUSE SAINT-SAUVEUR

Construit à partir de 1452, à l’écart de la cité, ce monastère chartreux possède un petit cloître richement sculpté, très belle illustration du style gothique flamboyant. L’église, la chapelle des Etrangers, le vestibule, la salle capitulaire et le réfectoire sont autant de témoins architecturaux de la fin du Moyen Âge.

 

CHAPELLE DES PENITENTS NOIRS

Chapelle baroque dont l’extérieur d’une grande simplicité (taille modeste, plan en forme de croix grecque, façade classique, clocheton), surprend par la profusion de son décor intérieur.  La voûte en bois peinte de couleurs très vives et dans un style naïf fait référence au culte de la Croix. Le retable en bois sculpté, doré à la feuille, représente des scènes de la vie du Christ.

 

COLLEGIALE NOTRE-DAME

Outre son magnifique portail, la collégiale Notre-Dame abrite un authentique chef-d’œuvre du XVe siècle: les stalles d’André Sulpice.  Au nombre de 62, ces stalles illustrent la vision de tout un monde médiéval qui mêle imagination, truculence et scènes anecdotiques de la vie quotidienne.